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Le mot juste - Actualités - Armagnac
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Come to your senses Magazine

Le mot juste

Apprécier un Armagnac requiert de porter une attention toute particulière aux caractéristiques de cette eau-de-vie complexe et aux sens qu’elle éveille. Mais déguster n’est pas qu’une affaire de sens…c’est aussi une affaire de mots !

L’Armagnac se déguste en trois temps, et trois parties de votre corps sont mises à contribution : les yeux[1], le nez[2] et la bouche[3]. De haut en bas… Chaque étape, cruciale dans l’appréciation d’un verre d’Armagnac, guide et garantit l’appréciation de la suivante.

Le regard aiguisé, le nez affûté et les papilles éveillées : tous vos sens sont en marche, sans oublier un savoir-clé dans la dégustation de l’Armagnac, celui de l’expression. Parfois, les sensations sont fortes mais les mots manquent pour les exprimer. Tout bon dégustateur doit donc se constituer un vocabulaire de dégustation au gré de ses pérégrinations sensorielles.

Comment décrire la robe de l’Armagnac ?

Les yeux rivés sur la robe de l’Armagnac, c’est en le faisant doucement tournoyer dans votre verre que vous pourrez déjà le laisser dévoiler une partie de sa personnalité. Si, dans le verre que vous faites doucement pivoter, danse une robe subtilement dorée, il s’agit probablement d’une eau-de-vie n’ayant que peu vieilli en fût de chêne. C’est au fur et à mesure que se prolonge son séjour dans les fûts que la robe se pare de reflets ambrés ou vire à l’acajou.

Comment humer les parfums de l’Armagnac ?

Tout d’abord une règle : Pas trop près de votre nez le verre vous porterez !

Au nez, l’Armagnac s’apprécie comme un bouquet de fleurs. Les arômes floraux sont les premiers à s’élever du verre : violette, tilleul, acacia, aubépine ou miel. Ces arômes prédominent chez les armagnacs jeunes, tandis qu’ils tendent à évoluer, plus le vieillissement dure, vers des arômes de fruits mûrs et confits : prune, coing, abricot, mirabelle. Les très vieux armagnacs dévoilent, quant à eux, des parfums de boisé, de grillé et parfois de rancio : du chêne à la noix en passant par le fumé et la torréfaction, l’Armagnac gagne en complexité avec les années.

Comment goûter aux arômes de l’Armagnac ?

Si les perceptions boisées et rancio se révèlent plus aisément en bouche qu’au nez, la variété aromatique, elle, reste la même. Vigoureux et puissant dès la mise en bouche, le « montant » de l’Armagnac donne le ton ! D’autres caractéristiques se goûtent en bouche : la rondeur, l’onctuosité et l’amplitude de l’eau-de-vie accompagnent cette pluralité d’arômes et les enrobent d’une complexité supplémentaire. Gage de la qualité de l’Armagnac, la persistance aromatique permet d’en savourer plus longuement la richesse et de repousser les limites de son évanescence.

Autant d’éléments qu’il est important d’avoir à l’esprit au moment de porter le verre galbé à son nez et de tapisser son palais du précieux nectar. Car en utilisant le « mot juste », vous pourrez extérioriser toute une palette de sensations et de souvenirs enfouis, éveillées par la dégustation !



[1]
Lien vers Dernière Danse (Rubrique Expériences Originales)

[2] Lien vers Répertoire intime (Rubrique Expériences Originales)

[3] Lien vers L’eau à la bouche (Rubrique Expériences Originales)


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